Les Open Sessions vous offrent une plateforme innovante pour présenter et discuter vos propres sujets lors de la première conférence nationale sur la mobilité.
Des open sessions, sous la bannière « Repenser la mobilité », sont proposées. Au total, il y a 27 Open Sessions. Elles ont lieu le matin ou l'après-midi et durent 45 minutes.
Les participants peuvent circuler librement d'une session à l'autre. L’occasion idéale pour approfondir en petit comité des thèmes concrets propres au domaine et d’en discuter avec des participants d'horizon divers.
Les personnes proposant les open sessions sont responsables de leur contenu et des textes descriptifs suivant.
- MATIN
- Modéliser la coordination de l’urbanisation et des transports avec ARVE
- Quelle place pour le vélo et le vélo à assistance électrique en Suisse?
- Opportunités, défis, risques et limites de l’électromobilité dans les TP routiers!
- Transport lacustre "zero emission" au sein des agglomérations – des opportunités à saisir!
- RegioMove: Comment les communes et les régions façonnent-elles aujourd’hui la mobilité de demain
- Mobilité à la demande
- Repenser les transports publics, repenser l’urbanisation!
- Repenser la mobilité pour et avec les piétons - pour que le futur marche
- La navette automatisée, au-delà du gadget émotionnel
- Numérisation et prestations de mobilité: Défis pour la politique des transports
- Clé d’un système énergétique et de mobilité durable (Sektorkopplung als Schlüssel zu einem nachhaltigen Mobilitäts- und Energiesystem)
- Sites et surfaces pour la logistique urbaine
- Comment le travail flexible crée des espaces de liberté et soulage les infrastructures de transport
- APRÈS-MIDI
- Swiss Transit Lab: de la mobilité intelligente à la ville intelligente. Comment mettre sur les rails des projets de partenariat public-privé (PPP)?
- L'effet des aménagements cyclables sur l'entier du réseau de mobilité
- Les propulsions pour véhicules face au défi climatique
- SIA 2060 - Infrastructure pour les véhicules électriques dans les bâtiments
- Villes et communes petites et moyennes à la base de la Smart Society en Suisse
- Chances et risques de la numérisation du trafic routier
- Mobilité et santé
- Coordonner planification de l’urbanisation et planification des transports
- Micromobilité - de la trottinette à une mobilité efficiente
- Repenser et mesurer l’accessibilité
- Mobilité urbaine – comment garantir la fluidité du trafic sur les axes principaux?
- «Être et rester mobile» – Mobilité des aînés – Le développement technologique, obstacle ou chance?
- Travaille et engage-toi là où tu vis!
- La politique de stationnement aujourd'hui et demain
Matin
Modéliser la coordination de l’urbanisation et des transports avec ARVE
Stephan Erne (*1977) leitet bei ewp die Sparte Raum und Mobilität. Er hat an der ETH Zürich Bauingenieurwissenschaften sowie im Nachdiplom Raumplanung studiert. Er ist Experte für Fragen zur Abstimmung von Siedlung und Verkehr und leitet bei ewp insbesondere Agglomerationsprogramme und Gesamtverkehrsplanungen.
Toutes les questions stratégiques ou presque en matière d’aménagement du territoire et de planification des transports nécessitent de coordonner l’urbanisation et les transports. Actuellement, cette coordination s’effectue souvent unilatéralement: en règle générale, le tissu urbain étend son emprise et les transports sont développés en fonction des besoins en résultant. Pour soutenir les processus de planification visant à coordonner l’urbanisation et les transports, la société EWP a élaboré la solution ARVE, qui permet de modéliser en temps réel les effets de l’urbanisation sur le réseau routier. Le fonctionnement et les possibilités d’utilisation d’ARVE seront présentés au cours de l’open session. La discussion qui suivra montrera pourquoi la coordination de l’urbanisation et des transports doit s’inscrire dans un processus global et exposera les solutions disponibles en la matière.
Quelle place pour le vélo et le vélo à assistance électrique en Suisse?
Patrick Rérat est professeur de géographie des mobilités à l’Université de Lausanne. Il a récemment publié le livre « Au travail à vélo… » aux Éditions Alphil sur la base d’une enquête auprès de 14'000 participants à l’action bike to work.
Christoph Merkli est depuis vingt ans secrétaire général de PRO VELO Suisse, l’association faîtière de défense des intérêts des cyclistes. Par vélo, l’association entend à la fois les véhicules non motorisés et les véhicules motorisés, à partir du moment où ceux-ci utilisent (aussi) la force musculaire.
Le vélo à assistance électrique (VAE) est en plein essor: en 2018, près d’un vélo vendu sur trois est à assistance électrique. De plus, la part modale du vélo en général est appelée à augmenter. Quels sont les défis à relever afin que cette transition se fasse de manière optimale ? Des solutions, tant en termes d’infrastructures que de normes et de règles seront proposées et discutées, en tenant compte du profil et des pratiques des usagers du VAE. L’objectif est de repenser les conditions de cyclabilité. Durant toute la session l’accent sera mis sur l’influence du VAE sur la mobilité (cyclable) et la place à lui donner.
La session se déroulera en français et en allemand, chacun parlant dans sa langue.
Opportunités, défis, risques et limites de l’électromobilité dans les TP routiers!
Avocat, Ueli Stückelberger dirige depuis 2011 l’Union des transports publics (UTP). Auparavant, il a occupé différents postes au sein de l’OFT, le dernier en date étant celui de responsable de la division Politique.
Ralf Eigenmann est directeur des transports publics de Saint-Gall (Verkehrsbetriebe St.Gallen). Il est membre du comité de l’Union des transports publics et préside la commission Trafic d’agglomération de l’UTP depuis 2014. Depuis 2015, il est président du groupement d’assurances des réseaux ferroviaires secondaires suisses (Versicherungs-Verband der Schweizer Sekundärbahnen, VVST) et depuis 2017, il assume la présidence de l’administration de la communauté tarifaire OSTWIND.
Les transports publics sont écologiques, et le seront toujours plus. Dans de nombreuses villes, des démarches sont en cours pour remplacer les bus à moteur diesel par des bus électriques. Dans quelques villes, le basculement a commencé. La ville de Schaffhouse a par exemple décidé de miser sur le tout électrique dans les TP. Durant l’open session, nous présenterons les projets en cours dans toute la Suisse. Ralf Eigenmann montrera, dans le cas de St-Gall, comment les entreprises de transport de St-Gall mettent concrètement en œuvre l’électromobilité. Venez discuter avec nous des opportunités, des défis, des risques et des limites de l’électromobilité dans les TP routiers!
Transport lacustre « zero emission » au sein des agglomérations – des opportunités à saisir!
Sue Putallaz a été consultante en stratégie chez PwC, fondatrice d’une eMarketplace, haut cadre à l’État de Genève et dirigeante de Dédale Solutions, société de conseil et public affairs. Elle travaille avec les pionniers de la mobilité 4.0 au niveau international. En 2019, elle fonde l’Association suisse des bateaux à zéro émission pour fédérer les acteurs du domaine.
Aujourd’hui, au sein des agglomérations, avec une concentration des emplois et une croissance de la population, les réseaux terrestres ont atteint leurs limites, sans compter les nuisances du trafic routier (bruit, pollution, etc.).
Pour y faire face, les villes comme Genève, Zurich, Lausanne, Lucerne, Bale, Lugano ou Locarno peuvent valoriser leurs lacs ou cours d’eau comme des « routes » naturelles, pour y transférer certains pendulaires, aux heures de pointe, dans une logique de multimodalité.
Lors de la présente session, l’association « Zero emission boats » présentera les tendances internationales du secteur ainsi que les perspectives du développement de nouvelles motorisations en Suisse, sur le plan environnemental, de l’innovation et de l’emploi.
RegioMove: Comment les communes et les régions façonnent-elles aujourd’hui la mobilité de demain
Uwe Schlosser est géographe. Formation continue en gestion de projets et en modération de grands groupes. Travaille depuis 2005 pour Büro für Mobilität AG, où il officie notamment comme responsable de projets de RegioMove.
Cindy Freudenthaler est géographe. Formation continue en planification de la mobilité, en espace public et en mobilité douce. Travaille depuis 2016 pour Büro für Mobilität AG. Elle accompagne des régions pilotes de Suisse romande dans le cadre de RegioMove.
RegioMove vise à inciter les communes et les régions à s’interroger sur les développements et les scénarios possibles de la mobilité du futur. Elles peuvent ainsi déceler des marges de manœuvre, saisir des opportunités et investir là où il faut. Au cours de la phase-pilote 2017–2019, RegioMove a aidé six régions pilotes à développer et à mettre en œuvre des solutions de mobilité visionnaires. Dans le cadre de l’open session, nous aimerions vous faire part des principaux résultats obtenus et discuter avec vous de nouvelles idées. Dont celle-ci par exemple: comment intégrer la jeune génération dans le processus pour lui permettre de façonner activement son propre avenir?
Mobilité à la demande
Andreas Kronawitter est actif dans le domaine de la mobilité depuis l’an 2000. Après les CFF et BLS, il a repris le flambeau de «its switzerland» et a créé sa propre entreprise. «flow on demand» est l’un des projets actuels.
La Suisse se définit comme un leader mondial de la mobilité. Afin de maintenir ce statut, la Suisse a besoin de projets innovants convaincants pour les utilisateurs. La Suisse a effectué un travail de pionnier dans certains domaines, comme celui des premières navettes autonomes (Smart Shuttle Sion), des systèmes de billetterie mobile (lezzgo et fairtiq) ou des services de mobilité (Green Class, abilio). Est-ce suffisant pour faire face à la concurrence croissante d’autres pays européens, mais aussi asiatiques ainsi qu’aux multinationales ? Les entreprises suisses sauront elles s'affirmer à l’international ? Quelles sont les conditions-cadres nécessaires pour que la Suisse devienne un centre majeur de l’innovation ?
Repenser les transports publics, repenser l’urbanisation!
Marc Schneiter, ingénieur HES en aménagement du territoire FSU/SVI/SIA vit à Zurich et à Glaris, où il dirige également les deux bureaux de Schneiter Verkehrsplanung AG. Il s’intéresse principalement à l’organisation des transports dans l’espace urbain afin de permettre un développement durable.
Repenser la mobilité implique en premier lieu de réinterpréter l'urbanisation et en second lieu d'adopter un nouveau modèle cible dans la planification des transports publics. Rapides et efficaces, les transports publics doivent être considérés comme l’élément clé du développement de l’urbanisation. Le développement de l'urbanisation vers l'intérieur requiert un développement des transports à l’intérieur du milieu bâti. Pour le développement du territoire et des transports, il faut une offre de transports complète, notamment des structures pour les trafics piétonnier et cycliste à proximité d’arrêts de transports publics bien desservis associée à une urbanisation dense et assortie d'une restriction de l’obligation de créer des places de stationnement en fonction des niveaux de qualité de desserte par les TP.
Repenser la mobilité pour et avec les piétons - pour que le futur marche
Nouvelle directrice de Mobilité piétonne Suisse depuis août 2019, Monika Litscher est ethnologue. Elle a auparavant dirigé le Center für Geistes- und Kulturwissenschaften de l’Université du Liechtenstein et le Kompetenzzentrum Public Space à la Haute école de Lucerne.
Jenny Leuba lic. géographie et journalisme, est cheffe de projet pour la Suisse romande à l’association Mobilité piétonne Suisse depuis 2013, au secrétariat central de Zurich.
Les déplacements à pied sont le « ciment » de la mobilité et de la qualité urbaine, et le resteront dans le futur. L’association Mobilité piétonne Suisse invite les acteurs du territoire à se saisir des nombreux avantages de la marche pour optimiser les systèmes de transport, gagner en qualité de vie, favoriser la vitalité commerciale et faire bouger la population.
De nombreux outils existent pour garantir des conditions attractives à pied, à toutes les échelles et de la planification à la mise en œuvre et la gestion.
Nous avons toutes et tous à y gagner de prendre en compte la marche dans le débat sur la mobilité du futur.
La navette automatisée, au-delà du gadget émotionnel
Laura Andres a intégré les Transports publics fribourgeois en 2014, à la fin de ses études en génie civil. Après la planification générale du concept mobilité de la Fête fédérale de lutte Estavayer2016, elle prend la direction de différents projets d’innovation, dont celui des navettes automatisées.
Les Transports publics fribourgeois exploitent deux navettes automatisées à Marly depuis septembre 2017. Ce laboratoire in situ leur a appris à dépasser l'excitation première générée par la mobilité autonome. L’automatisation des transports publics est actuellement au stade de l'enfance. Les TPF sont convaincus qu’ils sont engagés dans un processus où ils doivent écouter, expérimenter, éduquer, échouer et recommencer. Ils se dirigent désormais avec leurs partenaires vers l'adolescence de ce projet. Les TPF ont été les premiers en Suisse à intégrer cette nouvelle technologie dans l’horaire national. Un point de situation du projet ainsi que les résultats d’expérience seront présentés avant de mener des réflexions communes sur le futur de cette technologie.
Numérisation et prestations de mobilité: Défis pour la politique des transports
Depuis 2013, Roland Bilang est directeur de Avenergy Suisse. Auparavant, il a assumé pendant onze ans une fonction dirigeante dans une agence de relations publiques active à l’international où il pilotait entre autres un mandat pour le secteur de l’électricité.
Olivia Solari dirige depuis quatre ans le service juridique de l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA). Elle y est également responsable de la section politique depuis deux ans. Elle est diplômée en droit de l’université de Berne.
La digitalisation et l’innovation technologique constituent à la fois des défis et des opportunités pour le trafic routier motorisé, qui va évoluer et se transformer en une nouvelle mobilité routière motorisée. Quels sont les opportunités et les obstacles ? Comment peut-on bénéficier des nouvelles technologies, tant au niveau des véhicules que des prestations liées à la mobilité ? Quelles sont les perspectives et les possibilités, tant aux niveaux juridiques que techniques ? Venez en discuter lors d’échanges constructifs modérés par deux spécialistes !
Clé d’un système énergétique et de mobilité durable (Sektorkopplung als Schlüssel zu einem nachhaltigen Mobilitäts- und Energiesystem)
Dr Anna Roschewitz, direction
Fondatrice et directrice de l’entreprise novatlantis gmbH, spin off de l’IPS, Anna Roschewitz dirige le projet de recherche « Smarte Mobilität mit nachhaltigem E-Carsharing und bidirektionalem V2X » (mobilité connectée avec un e-covoiturage durable et une technologie V2X bidirectionnelle).
Dr Astrid Björnsen Gurung, animation
Dr Astrid Björnsen Gurung, responsable du programme de recherche Energy Change Impact à l’Institut fédéral de recherches WSL, étudie les conséquences du changement climatique sur l’environnement et la société.
La voiture est plus qu’un simple moyen de transport. Conscients de cette problématique, nous discuterons lors de la session publique de la manière dont l’e-covoiturage peut contribuer à un système énergétique et de mobilité durable. Une brève contribution issue d’un projet de recherche en cours montre que les véhicules électriques bidirectionnels peuvent être intégrés de manière connectée dans le système énergétique des bâtiments et que le covoiturage couvre également de manière durable les besoins de mobilité individuelle. Au cours de la discussion, nous chercherons notamment à répondre à la question de savoir comment promouvoir l’accès à la mobilité électrique (partagée) et comment modifier rapidement et à grande échelle des projets pilotes innovants.
Sites et surfaces pour la logistique urbaine
Thomas Schmid, consultant en trafic et transports, Rapp Trans SA
Thomas Schmid, consultant senior et partenaire associé chez Rapp Trans SA, travaille dans les transports depuis vingt ans. Sa tâche consiste à conseiller des entreprises et les pouvoirs publics dans les domaines de la gestion des transports, de la logistique et du fret.
La logistique tend à être évincée de l’espace urbain. Pourtant, dans le même temps, les besoins en services logistiques pour assurer l’approvisionnement des ménages et des entreprises et l’élimination des déchets augmentent. Que signifie «repenser la mobilité» en logistique urbaine pour les sites et les surfaces? De quels sites et installations parlons-nous dans la logistique urbaine et que faut-il pour assurer à long terme les tâches de livraison et d’élimination et servir ainsi la population et l’économie? Cette open session est l’occasion de découvrir des exemples et des propositions de solutions et d’échanger des expériences.
Comment le travail flexible crée des espaces de liberté et soulage les infrastructures de transport
Stefan Weigel est, depuis 2010, collaborateur spécialisé en économie des transports et en statistiques aux CFF. Il a fait ses études et son doctorat à l’université de Berne. Il fait, même en hiver, son trajet pendulaire de 7 km en vélo et travaille un jour par semaine en Home Office.
Durant les jours ouvrables, la plupart des infrastructures de transport sont surchargées aux heures de pointe du matin et du soir. Entre ceux deux pics, il y a en règle générale beaucoup de place. On sait que les modèles de temps de travail créent des espaces de liberté, ont une influence positive sur la motivation et sont donc intéressants tant pour les employés que pour les employeurs. D’autres effets bénéfiques s’y ajoutent: les personnes qui se rendent au travail ou à l’école en dehors des heures de pointe sont plus détendues durant les trajets et contribuent à une utilisation efficace des finances publiques et des réserves de terrains. Déplacer une partie de ces trajets vers les heures creuses permettrait d’alléger les lignes actuellement surchargées.
Après-midi
Swiss Transit Lab: de la mobilité intelligente à la ville intelligente. Comment mettre sur les rails des projets de partenariat public-privé (PPP)?
Patrick Schenk est chef du développement régional du canton de Schaffhouse, qui est géré sur mandat par la société Generis AG. Patrick Schenk est titulaire d’un diplôme en économie d’entreprise de l’Université de Saint-Gall. Il s’intéresse en particulier aux questions en lien avec la mobilité et l’approvisionnement énergétique.
Ramon Göldi est senior project manager de la promotion économique du canton de Schaffhouse, gérée sur mandat par la société Generis AG. Ramon Göldi est titulaire d’un diplôme en Public Management and Policy de l’Université de Berne Il s’engage dans son travail et à titre privé pour l’innovation dans le service public.
Facile, l’innovation dans le service public? Le progrès naît là où quelque chose de nouveau est expérimenté directement avec la société. Tel est le principe poursuivi par le canton de Schaffhouse depuis trois ans environ dans le cadre de sa stratégie «Anwendungsregion» («région de mise en application»). Des projets-pilotes sont menés dans différents domaines thématiques, dont la mobilité intelligente. En s’appuyant sur l’exemple du Swiss Transit Lab et de la ligne 12 sans chauffeur, Ramon Göldi montre comment lancer, accompagner et mener à bien des projets d’innovation dans le service public. L'intervenant reviendra sur les obstacles qu’il a rencontrés en chemin et partagera ses expériences pour vous aider à faire avancer plus facilement vos projets (futurs). Au menu de cette open session également, une discussion sur les points perfectibles de la ville intelligente en Suisse.
L'effet des aménagements cyclables sur l'entier du réseau de mobilité
José Ibarra est économiste d’entreprise et des transports. Formé aussi en urbanisme, il a des expériences professionnelles dans les smart cities et dans la recherche pour le secteur ferroviaire. Il s’engage pour le vélo en tant que membre du comité de l’ATE Vaud.
David Raedler est avocat, docteur en droit et conseiller communal à Lausanne. Président de l’ATE Vaud, il participe régulièrement à des conférences et discussions sur la mobilité, tant sous un angle juridique que d’urbanisme.
Le vélo s'avère le plus souvent être plus efficace et économique que les véhicules individuels motorisés, tant en ville qu'à l'échelle des agglomérations, car il permet de déplacer un nombre équivalent de personnes plus rapidement, avec moins de moyens et sans externalités négatives (pollution, bruit, etc.).
Avec ce constat en tête, le but de l'open session consiste à évoquer et décrire les éléments déterminants de la part modale du vélo, avec un accent particulier placé sur les aménagements. Ainsi, des aménagements adéquats peuvent réduire la part modale d'autres modes de transport moins efficients en libérant à la fois de l’espace et des moyens financiers. Ceux-ci peuvent ensuite servir d'autres usages qui participent à améliorer la qualité de vie générale.
Les propulsions pour véhicules face au défi climatique
Michel Matthey
Architecte diplômé EPFZ. Spécialiste en aménagement du territoire. Après des débuts comme aménagiste dans un bureau privé, il a rejoint en 1976 le service fédéral chargé de l’aménagement du territoire (aujourd’hui ARE). Y a exercé successivement les fonctions de collaborateur scientifique, de chef de section et de sous-directeur chargé du développement du territoire, de la mobilité et des infrastructures. A fondé après sa retraite, en 2014, le bureau Aequeo, dédié à la recherche de solutions territoriales et de mobilité durables. A écrit un livre sur l’aménagement du territoire en Suisse (collection Le Savoir suisse, PPUR). A enseigné cette matière durant quelques années à l’Université de Berne.
Daniel Zürcher est diplômé en agronomie de l'EPF Zurich. Il dirige la section Innovation de l’Office fédéral de l’environnement et assume la suppléance de la cheffe de la division Economie et Innovation. Il représente également la Confédération au comité de cautionnement du Fonds de technologie.
Les Etats se sont engagés, lors de l’Accord de Paris sur le climat 2015, à prendre toutes mesures utiles permettant de réduire le réchauffement climatique et les atteintes à l’environnement, et notamment de diminuer d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre de 40-70%, par rapport à la situation 2010.
Une politique des transports visant à contenir les besoins de mobilité, à promouvoir une utilisation judicieuse des différents modes de transport et à coordonner les mesures à prendre à cet effet, constitue une condition indispensable à la réalisation de cet objectif. En parallèle s’impose cependant aussi une réduction des nuisances provoquées par les véhicules utilisés, au niveau local comme au niveau global.
La session Mobilité-Climat propose de donner un aperçu de l’impact environnemental des différents types de propulsions pour véhicules, de s’interroger sur les seuils de nuisances acceptables, et de réfléchir aux solutions à mettre en œuvre pour garantir une mobilité durable.
SIA 2060 - Infrastructure pour les véhicules électriques dans les bâtiments
Jules Pikali est ingénieur mécanique EPFZ/SIA. Il occupe des fonctions dirigeantes dans l’industrie et dans l’approvisionnement en énergie (Landis+Gyr, Infel, WWZ AG) et a fondé en 2001 OekoWatt GmbH (conseil en énergie). Depuis 2018, il est responsable de la commission SIA 2060.
Le processus de chargement des véhicules électriques se déplace de la station-service à la borne électrique à la maison ou au travail. Les immeubles insuffisamment équipés seront donc pénalisés sur le marché. La fiche technique SIA 2060 offre dans ce contexte une sécurité de planification. Elle fournit des informations à titre indicatif concernant le niveau d’équipement et indique les aspects à prendre en compte dans la planification afin d’instaurer les conditions nécessaires pour répondre aux exigences du futur parc automobile électrique.
Nous discuterons lors de la session publique des conditions-cadres pour l’infrastructure de recharge et aborderons les questions suivantes :
– Les pouvoirs publics doivent-ils fixer des normes en matière d’électromobilité (permis de construire) ?
– La production d’électricité doit-elle être prise en compte dans le processus de planification ?
– Les batteries automobiles peuvent-elles également être utilisées pour la gestion de la charge dans le réseau ?
Villes et communes petites et moyennes à la base de la Smart Society en Suisse
Stefanie Wiederkehr, consultante chez AWK Group AG, M.A. économie d’entreprise. Vaste expérience et solides compétences méthodologiques dans la gestion de projets. Très bonnes connaissances du domaine de la mobilité et de la «société intelligente». A mené à bien divers projets dans ce domaine au cours des années.
Julien Locher, consultant chez AWK Group AG, ing. méc. dipl. EPF. Expérience dans la direction de projets et l’analyse business dans différentes branches, dont en particulier la mobilité. Très bonnes connaissances des applications IoT gravitant dans l’univers des villes intelligentes.
Peter Geissbühler, senior manager chez AWK Group AG, chef Mobilité intelligente, MSc ETH MTEC. Dispose de plus de quinze ans d’expérience dans la direction et la gestion de projets et le conseil, acquis dans différentes branches. Spécialiste de la mobilité. Membre actif de la plateforme its-ch, de la société «Innolab Smart Mobility» (membre fondateur et du comité) et de la commission d’experts «Planification, gestion du trafic et trafic poids lourds» de la VSS.
La mobilité est depuis toujours l’un des moteurs du développement de la société. Et elle le restera. Les décideurs dans les communes, les villes et les régions ont toujours un train de retard sur le progrès technique. Avec un champ des possibles semblant presque infini, il ne faut pas s’en étonner. Les risques et les menaces que font courir les progrès techniques fulgurants augmentent eux aussi. Comment les décideurs doivent-ils aborder le thème de la société intelligente et le transposer peu à peu dans la réalité avec les citoyens? Faut-il une stratégie, des projets-pilotes ou bien un savant mélange des deux? Comment bénéficier des avantages de l’Internet des objets dans ma ville ou ma commune? Venez faire part de votre expérience et de votre avis et discuter avec nous de solutions possibles pour l’avenir!
Chances et risques de la numérisation du trafic routier
Anders Gautschi est directeur de l’ATE Association transports et environnement. Études en agronomie à l’EPFZ, puis direction l’Italie, où il a travaillé sept années durant. À son retour en Suisse, il est d’abord engagé par la SAB en tant que chef de service, et quittera ensuite celle-ci pour l’Office fédéral de l’environnement. Il s’y occupera notamment des domaines Bilans écologiques et Biocarburants en qualité de chef de section.
La numérisation dans les transports modifiera peu à peu nos habitudes de mobilité. Cette évolution comporte des points positifs, mais aussi négatifs. Souvent, la numérisation est présentée comme la clé à tous les problèmes de trafic. Elle peut cependant aussi aggraver les problèmes de trafic existants, par exemple si les véhicules sans chauffeur font augmenter la demande de transport et qu’ils rendent plus attrayant le trafic pendulaire longue distance. Une étude publiée récemment par l’EPFZ révèle que les véhicules privés sans chauffeur devraient augmenter le volume de trafic.
L’ATE Association transports et environnement présentera une prise de position contenant les conditions d’une mobilité respectueuse de la population et de l’environnement à l’ère du trafic routier numérique. Venez participer à la discussion!
Mobilité et santé
Fabienne Keller, Office fédéral de la santé publique: psychologue, collaboratrice scientifique à la section Promotion de la santé et prévention de la division Prévention des maladies non transmissibles depuis 2014, responsable de la plateforme institutionnelle «Gestion de la santé en entreprise GSE» et du groupe transversal mouvement de l’OFSP.
Gisèle Jungo, Office fédéral de la santé publique: politologue, collaboratrice scientifique à la section Promotion de la santé et prévention de la division Prévention des maladies non transmissibles, responsable de la promotion structurelle du mouvement, du monitorage des législations cantonales sur le tabac et du groupe transversal prévention du tabagisme de l’OFSP.
Quelles sont les interdépendances entre la mobilité et la santé? Le vélo, la marche et les autres formes de mobilité active ont-ils une influence sur la santé? Que faudrait-il changer pour encourager les TP, le vélo ou la marche? Existe-t-il des moyens pour organiser ses journées et aménager son environnement en conséquence?
L’open session débutera par une brève introduction. La discussion qui suivra expliquera le rôle de la mobilité active pour la santé et la qualité de vie en général. Il sera aussi question des interfaces entre les transports publics et la mobilité active.
Coordonner planification de l’urbanisation et planification des transports
Miriam Lüdi, MLaw, doctorante à l’Université de Bâle, et Sibylle Wälty, architecte diplômée EPFZ, MSc Real Estate, doctorante à l’ETH Wohnforum – ETH CASE, mènent depuis 2016 des travaux de recherche sur la mise en œuvre de l’utilisation mesurée du sol dans le cadre du projet de recherche FNS (N° 162718).
L’une des tâches principales pour garantir une utilisation mesurée du sol est de coordonner la planification de l’urbanisation avec celle des transports. Pour y parvenir, le développement de l’urbanisation doit être planifié là où l’offre de transports publics est bonne, ou très bonne (cf. art. 3, al. 3, let. a, LAT). Des calculs réalisés à partir de géodonnées peuvent indiquer où et comment un développement de l’urbanisation en fonction de la qualité de l’offre TP peut avoir lieu dans le futur. Un tel travail de planification encourage non seulement une utilisation efficace des surfaces, mais aussi une mobilité plus silencieuse, plus active et plus saine.
Micromobilité - de la trottinette à une mobilité efficiente
Torge Barkholtz est directeur opérationnel Suisse et cofondateur de l’entreprise Circ. Il travaille depuis plus de vingt ans dans les domaines de la gestion de flotte, de la location, du business development et d’autres projets structurels. Et ce principalement avec sa propre entreprise.
Durant cette open session, il sera question du potentiel de la micromobilité pour le trafic urbain, du développement durable et de l’espace dans la ville. Quel est le potentiel existant dans ces trois domaines? Comment la micromobilité peut-elle passer du statut de gadget au statut d’outil efficace au service de la mobilité? Où peut-on jeter des ponts vers des moyens de locomotion existants et avec quels acteurs déjà présents collaborer? Une fois que nous aurons répondu à ces questions, nous examinerons ce qu’il faut dans les infrastructures, la société et l’économie pour exploiter ce potentiel. Les constatations qui seront tirées nous permettront d’esquisser l’avenir de la micromobilité en Suisse. Un débat qui promet d’être aussi passionnant que constructif!
Repenser et mesurer l’accessibilité
Dr. Artem Chakirov (Développement de l’entreprise, CFF SA) est responsable développement dans le domaine des simulations pour la planification de la mobilité et des sites aux CFF. Il était auparavant chargé de développer des modèles de transport basés agents au Future Cities Laboratory de Singapour. Il a également travaillé dans la gestion de produits pour des plateformes numériques à Zurich.
Le prof. Alex Erath dirige le département Transports et mobilité de la FHNW depuis 2019.
Le développement de modèles de transport basés activités et de méthodes de mesure du comportement de mobilité se trouve au cœur de son activité.
Trait d’union entre la planification des transports et le développement de l’urbanisation, l’accessibilité décrit la desserte d’un lieu par différents moyens de transport. En tant qu’indicateur, elle révèle si l’offre de transports et l’aménagement du territoire sont bien coordonnés entre eux.
Au cours de ces dernières années, les données ouvertes et les logiciels libres (open source) ont ouvert de nouvelles possibilités pour quantifier l’accessibilité. Cette open session a pour but de présenter ces solutions sous la forme d’un état des lieux et d’évaluer ensemble leurs potentiels et leurs limites.
Mobilité urbaine – comment garantir la fluidité du trafic sur les axes principaux?
Gérard Métrailler est né en 1964 et travaille depuis 2004 pour TCS où il dirige le service politiques depuis 2007, fonction dans laquelle il s'occupe de différents dossiers en lien avec la politique suisse et la mobilité.
Dr. André Krichhofer est né en 1977 et est vice-directeur de l'Association Suisse des Transports routiers (ASTAG), en charge des domaines politiques, transports et communication. Il représente notamment l'ASTAG dans les groupes d'accompagnement transport de marchandises sur voies ferrées de l'office fédéral des transports (OFT). Auparavant, il a travaillé plusieurs années comme journaliste.
L’infrastructure routière devra absorber la majeure partie de la demande de mobilité d’ici à 2040, soit une hausse de quelque 15 mia. de personnes-kilomètres et 5,5 mia. de tonnes-kilomètres. L’un des principaux défis se situe dans et autour des agglomérations, qui concentrent plus de trois-quarts de la population et des emplois. Quelles sont les solutions pour garantir la fonctionnalité du réseau routier dans les villes tout en densifiant le milieu bâti ? Peut-on éviter une explosion des embouteillages et un report sur le réseau secondaire, ou dans les quartiers résidentiels ? Comment garantir l’approvisionnement et l’élimination des déchets ? Venez en discuter lors d’échanges constructifs modérés par deux spécialistes !
«Être et rester mobile» – Mobilité des aînés – Le développement technologique, obstacle ou chance?
Andrea de Meuron, membre de la direction de rundum mobil GmbH. Chargé depuis 2009 de mettre en place et de développer les cours «Être et rester mobile» à l’intention des seniors et responsable de la direction stratégique du projet éponyme, qui inclut le réexamen des cours et le développement de nouvelles offres et d’une communauté sur le thème de la mobilité des seniors.
Joshua Steffen est chef de projet à rundum mobil GmbH. Dans le cadre d'«Être et rester mobile», il recherche des offres innovantes et développe la plateforme en ligne. De part ses formations complémentaires en développement durable et en gestion de l'innovation, il met à profit ses expériences en tant qu'innovateur dans le secteur de la mobilité.
Eliane Leuzinger est cheffe du projet «Être et rester mobile» à rundum mobil GmbH. Elle dirige également les programmes de formation nationaux «Être et rester mobile» et «CFF mobile» pour les personnes mobiles âgées. Elle combine 13 ans d'expérience en tant que conseillère en mobilité avec des formations complétenaire en gérontologie, enseignement et politique pour les personnes agées.
Nous devenons de plus en plus âgés, mais comment rester mobiles le plus longtemps possible? Tel est la question posée par le projet «Être et rester mobile», soutenu par le fonds Engagement de Migros. rundum mobil GmbH développe la plateforme nationale dédiée à ce thème et fait office de trait d’union entre les seniors, les pouvoirs publics et les acteurs de la mobilité. La population âgée est encouragée à réfléchir à ses propres habitudes de mobilité et à expérimenter de nouvelles formes de mobilité. Comment les mutations démographiques et numériques s’observent-elles dans la mobilité? Où faut-il agir? Qui est sollicité pour tenir compte des besoins de ce groupe cible hétérogène?
Travaille et engage-toi là où tu vis!
David Brühlmeier, cofondateur et partenaire de la coopérative VillageOffice. Il s’engage pour une diminution durable de la mobilité du travail.
Remo Rusca, partenaire associé d’Imhof Odinga AG et cofondateur de la coopérative VillageOffice. Il s’engage pour un développement vers l’intérieur autoorganisé.
Près de la moitié des employés en Suisse ne dépend pas d’un poste de travail fixe. Pourtant, la plupart des gens continuent de se rendre tous les jours au travail. En parallèle, la mobilité des loisirs (incluant des voyages en avion de plus en plus nombreux) découlant de la société des loisirs ne cesse d’augmenter.
Pour résoudre les problèmes de mobilité, il faut s’attaquer à leurs causes et faire en sorte:
- que les gens travaillent près de chez eux. Un réseau étroit d’espaces de coworking. La coopérative VillageOffice poursuit cette vision depuis 2016.
- que l’engagement local soit renforcé par un développement vers l’intérieur autoorganisé. La société Imhof Odinga s’engage dans ce but.
La politique de stationnement aujourd'hui et demain
Ingénieur, docteur en Economie et PhD en études urbaines, Emmanuel Ravalet est chef de projet dans le bureau Mobil’homme. Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur la mobilité, les modes de vie et le développement économique local.
Vincent Kaufmann est professeur à l’EPFL, où il dirige le Laboratoire de sociologie urbaine. Associé du bureau Mobil’homme, il a notamment publié les ouvrages « les paradoxes de la mobilité » et « retour sur la ville ».
La régulation de la mobilité par le stationnement est au cœur des politiques de mobilité depuis plusieurs décennies. Mais les premiers signes d’une baisse de l’usage de la voiture et l’arrivée prochaine des voitures autonomes posent la question du devenir des politiques de stationnement.
Trois éléments seront discutés pendant cette session :
• Les politiques de régulation du stationnement dans les villes denses doivent-elles être généralisées à d’autres territoires périurbains et ruraux ?
• Quelle cohérence y a-t-il entre les parc-relais et les parkings urbains ?
• Comment penser les parkings, en termes de taille et de réversibilité, dans la perspective de l’arrivée des voitures autonomes ?